Notre député Pierre-Yves Cadalen

Les interventions de notre député Pierre-Yves Cadalen et sa chaîne Youtube : CadalenoScope ! https://www.youtube.com/@pycadalen
et ses conseils de lecture.

Dans ce CadalenoScope#2, Pierre-Yves Cadalen commence par nous présenter la chanteuse argentine Mercedes Sosa, puis analyse de manière concrète les principes universalistes et les ouvrages et média qu’il propose nous permettre de résister à la pression, les calomnies en comprenant leurs mécanisme.
« Pourquoi l’écologie perd toujours » de Clément Sénéchal, « La démocratie des autres » d’Amartya Sen et Le Monde Diplomatique.

Présentation de « Pourquoi l’écologie perd toujours » :
« Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver.

Clément Sénéchal s’attèle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites. Dès les années 1970, ses militants, les ONG et certains politiques ont fait d’elle un objet de lutte pour privilégiés, morcelable, négociable et, surtout, profitable. Et, ce faisant, ils et elles ont réduit la lutte à une mise en scène, une morale abstraite, éloignée des citoyens et des citoyennes.

Ces acteurs de l’écologie B.C.B.G., s’ils ne cessent de marteler les constats scientifiques, se montrent nettement moins diserts sur leur propre échec. Pour construire les victoires de demain, il est pourtant nécessaire de regarder les impasses de cette « écologie du spectacle » bien en face. Un essai fort, qui pose enfin des mots sur une évidence politique.

Diplômé de sociologie et de philosophie politiques, expert des enjeux climatiques, Clément Sénéchal a été porte-parole dans une grande ONG environnementale pendant plusieurs années. »

Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver.Clément Sénéchal s’attèle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie,...

Dans le numéro d’octobre 2024 vous avez un excellent article sur « L’art de la diffamation en politique » par Serge Halimi et Pierre Rimbert,

« Critiquer les positions de La France Insoumise, ses choix stratégiques, ses maladresses ou ses emportements à sa place dans le débat démocratique. Propager l’imputation infamante et mensongère que ce parti et son fondateur seraient « anti-sionistes » relève en revanche d’une volonté de destruction. Ses effets politiques se font déjà sentir. »

La suite de l’article mérite le détour !

Antisémitisme, instrumentalisation d’un fléau – Peurs croisées et instrumentalisation de la mémoire :
un autre article sur le site

Amartya Sen : La démocratie des autres

« La notion de démocratie est si bien enracinée dans la culture européenne et nord-américaine, qu’elle est généralement considérée comme un concept purement occidental ; ainsi, la démocratie serait une valeur que l’Occident aurait pour mission de faire prévaloir et d’introduire dans des pays qui en auraient été jusque-là privés. Mais des difficultés inattendues, d’ordre militaire et politique, rencontrées par la coalition menée par les États-Unis durant la deuxième après-guerre irakienne, ont soulevé une vague de scepticisme sur les possibilités de faire adopter dans le pays, dans des délais relativement courts, un gouvernement démocratique.
L’originalité de la pensée d’Amartya Sen, économiste et humaniste, est de démontrer la complexité du problème de la démocratie. »

Piter
PS : j’ai ajouté l’article du numéro d’octobre du Monde diplomatique