Communiqué de presse et appel de La France Insoumise du Finistère pour le soutien et la participation aux manifestations et rassemblements du jeudi 5 juin
La France Insoumise, qui est pour la retraite à 60 ans, à pris l’engagement solennel, avec ses électeurs et avec les partis de gauche, de combattre contre le coup de force de la Macronie, la loi qui allonge à 64 ans le droit à la retraite. Cette loi a été mise en place sans vote de l’Assemblée Nationale, par l’anti démocratique 49.3. En novembre 2024, les députés macronistes ont fait obstruction à notre proposition d’abrogation de la réforme lors de la dernière niche parlementaire de LFI, pour empêcher de nouveau un vote des députés.
Nous soutenons donc les appels des organisations syndicales à la mobilisation et appelons à les rejoindre, pour abroger la loi de la retraite à 64 ans (en débat ce jeudi 5 juin à l’Assemblée Nationale). Il faut lutter contre la casse sociale et ses destructions d’emplois, et pour la hausse des salaires.
Nous appelons à l’unité des partis de gauche pour le soutien à ces revendications et des appels communs afin de redonner l’espoir de vaincre par l’unité cette politique anti-sociale.
LFI du Finistère est prête à toutes rencontres et échanges pour aider à préparer dans l’unité ces rassemblements.
Donc à ce qu’il apparaît, le nouveau trip, c’est de dessiner des croix gammées sur les façades de locaux politiques et démocratiques, ou de les vandaliser ? Comme c’est aussi un nouveau jeu dans les cours de récré de collèges de faire des saluts nazis , ou pour reprendre l’élément de langage imposé, des « gestes maladroits » ? Comme c’en est un autre sur « les réseaux », et chronophage sans doute, de coller méthodiquement d’un clic répétitif l’émoticône du konkiri ou de poster des commentaires de nature binaire, à l’orthographe souvent hasardée, partout où s’exprime un avis de gauche, de vraie gauche s’entend, celle qui ne compose pas. Car ces agressions visent ceux qui ont été ciblés « ennemis du capital » : l’« extrême gauche », ces maudits partageux, ceux qui promeuvent le bien commun et – horreur malheur – la redistribution équitable. A Brest : LFI et le PC.
On pourrait se rassurer en disant que ces actes sont le fait d’esprits faibles, bornés, ou encore de mal aimés, de tous ceux qui ne vivent que dans l’intimidation, la démonstration de force, la bagarre, le conflit, la guerre. Des gens à qui on a dit que « penser, c’est déjà désobéir ». Et qui donc obéissent. Il y en a.
Il faut voir derrière ceux-là le cynisme d’autres qui lancent les anathèmes en sachant qu’ils tordent le sens des mots mais que ces mots seront répétés : « factieux ! Islamo-gauchistes !! Antisémites !!! ». Ou qui, suivant Carl Schmidt – ce théoricien qui a fini nazi –, bornent la politique à une seule fonction : « désigner l’ennemi » : le migrant, l’étranger, le SDF, le bénéficiaire du RSA, tous ces boucs émissaires qui montrent à quel archaïsme s’en tient une idéologie qui se veut « moderne » (IA IA IA les entend-on braire partout) et « de progrès » (d’ « innovation » comme dit l’autre). L’important étant pour eux que les foules qu’ils estiment stupides les croient.
Ceux-là savent ce qu’ils font : ils sont les officiers du brouillage des signifiants, du renversement total des références et des valeurs ; de l’emploi des mots à contre-sens : de tout cela qui rend le sens indiscernable et la parole impossible. On les reconnaît à l’oreillette qu’ils ont à l’oreille – ou à la trace du collier qui les tient serrés. Ils défendent leurs maîtres et leur monde.
Les porte-voix et autres chiens de garde amplifient le phénomène : c’est leur fonction désormais (nul ne s’élève pour démentir et rétablir le sens, ou bien si un courageux le fait, il est invisibilisé, rendu muet, renvoyé, démis). L’important est que soit empêché tout ce qui pourrait contrarier la grosse machine capitaliste et ses pilotes milliardaires. Machine d’autant plus acharnée qu’elle commence à donner des signes d’usure et des fissures à l’élargissement desquelles contribuent fort heureusement quelques médias libres et citoyens.
On ne tient pas éternellement dans les mensonges et les discours préfabriqués par les équipes de conseillers en communication. Surtout s’ils sortent des écoles de commerce.
Que dit cette croix gammée sur la façade de la permanence du député LFI Pierre-Yves Cadalen ? Est-elle une signature, celle de fachos sortis de leur obscurité lâchement la nuit (en connaissent-ils seulement l’histoire …) ? Accuse-t-elle au contraire la victime d’être elle-même nazie et cela en dépit de toute vérité historique et politique ? En dépit de ses actions et de ses mots ? Peu leur importe pourvu que le signe soit posé, même absurde, surtout absurde.
Et qu’une menace plane. Et que nous tremblions de peur sans doute.
Dans tes rêves oui !
De la démence
Pour tous ceux-là, les cyniques et leurs nervis, rien n’a ni ne doit avoir de sens hormis ces pures démences : la puissance du fric ; la parole, même insensée (elle l’est toujours), des adorateurs de la vie morte qu’est le pognon enfermé dans des coffres forts (leur cœur avec) ; les projets mortels des adeptes du forage, des excavations, des destructions de montagnes et de paysages ou de l’empoisonnement de l’eau, de la terre et de l’air ; les boute-feu assassins des incendiaires de forêts ; les collections d’armes des nécrophiles tueurs d’animaux paisibles ; les villas de luxe des adeptes forcenés des Riviera surtout si elle sont bâties sur des cadavres et des ruines ; les compulsions pathétiques des amatrices de sacs à mains de luxe et autres fétichistes de bagnoles hors de prix ; les émotions érecto-excitantes que procurent aux fanatiques leurs actions en bourse !
Liste non exhaustive.
On le sait, le marquis de Sade avait su fasciner le XXe s. Il parle encore aux affreux de notre temps enfermés dans leur citadelle.
Raison de plus pour être imperturbables et déterminé.es à clarifier le sens plus que jamais, à expliquer, à parler un langage dense et dru, toujours liés à ce qu’Étienne de la Boétie écrivait dans le Discours de la servitude volontaire : « La nature […] nous a fait à tous ce beau présent de la voix et de la parole pour nous aborder et fraterniser ensemble et par la communication et l’échange de nos pensées nous amener à la communauté d’idées et de volonté […] ». Et pour abattre la citadelle.
Nous apprenons aujourd’hui le classement sans suite de la plainte contre Mathilde Panot pour « apologie du terrorisme », ainsi que de l’article 40 engagé par Gerald Darmanin à l’encontre de Danièle Obono pour ses propos tenus sur Sud Radio.
Nous nous réjouissons de ces décisions, qui font triompher la raison après des mois d’acharnement politique et judiciaire à notre encontre.
Nous nous félicitons également de la condamnation en première instance de Bruno Attal, reconnu coupable d’injures pour avoir à plusieurs reprises qualifié Ersilia Soudais d’antisémite, ainsi que de celle des individus qui ont dégradé les permanences d’Aymeric Caron et Danièle Obono.
Nous n’avons jamais cédé et ne céderons jamais ni aux tentatives d’intimidation ni aux anathèmes injurieux de ceux qui défendent la politique d’extrême droite du gouvernement Netanyahu. Nous poursuivrons notre combat pour une paix juste et durable en Palestine, dans le respect du droit international, et nous opposerons sans trêve à ceux qui le piétinent.
Nous rappelons à ceux qui s’acharnent à nous calomnier qu’aucun d’entre nous n’a jamais été condamné pour antisémitisme. Il est temps de reprendre son sérieux et de concentrer le combat sur ceux qui, au Rassemblement national et chez leurs alliés, sont les véritables fauteurs de haine de ce pays.
Tristan Foveau (PS) et Éric Guellec (PCF) défendent le député LFI Pierre-Yves Cadalen (LFI). Ce dernier a annoncé qu’il déposait plainte contre Maël de Calan, qui l’a qualifié d’« antisémite ».
Sur la chaîne privée Tébéo, Monsieur de Calan, président du Conseil Départemental du Finistère, aura dit du député La France Insoumise, P-Y Cadalen « ou du moins de son parti » qu’ils sont «factieux et antisémites », qu’ils seraient « le fruit d’une « hystérisation » du débat politique ». Plus loin M. de Calan se demande si « chaque député de la FI approuve le programme économique délirant de son parti ».
Le POI dénonce avec véhémence les propos de cet élu départemental déclaré de droite centre-droite, dont le rôle devrait être inspiré par plus de respect républicain à l’égard de ses opposants politiques. Ces propos de « factieux et antisémites » relèvent soit de l’ignorance pure soit de la provocation. En tout cas ils sont mensongers.
La France Insoumise et son député P-Y Cadalen se prononcent dès le 7 octobre contre l’acte terroriste du Hamas et contre la politique d’extrême droite du gouvernement sioniste de B. Netaniahou en Israël. Politique contestée, il faut insister, par de nombreux israéliens eux-même et par des millions de juifs à travers le monde !
Non, monsieur de Calan. Être contre la politique d’extrême-droite de M. Netanhiaou ce n’est pas être antisémite, c’est être démocrate, et concernant le combat contre le génocide en cours, c’est être humaniste. Génocide attesté par l’ONU entre autres, rappelons-le.
Vous vous demandez avec condescendance, M. de Calan, si chaque député « de LFI approuve le programme économique délirant de son parti ».
Eh bien rassurez-vous, M. de Calan. Oui, chaque député de LFI y compris le député J. Legavre par ailleurs membre du POI, défendent bec et ongle une politique de la FI très réaliste et très conforme aux aspirations de la classe ouvrière dans ce pays. Car LFI instaure une nouvelle culture politique ; celle du respect du mandat !
Est-ce être factieux que de s’obstiner à respecter le mandat, M. de Calan ? Est-ce être factieux que de vouloir changer les institutions par la voie démocratique, M. de Calan ?
Tenir de tels propos avec la fonction qui est la votre, monsieur le président, ne font qu’ « hystériser le débat politique » dans ce pays. De plus vous faites l’amalgame entre les extrêmes ! Citez un seul exemple où un membre de la FI aura saccagé un appartement d’un opposant politique, agressé un local de section ou un homosexuel. Voilà des amalgames, M. de Calan, qui ne sont pas acceptables venant du président du département finistérien.
Enfin, sachez que vouloir salir l’honneur de M. Cadalen, c’est salir l’honneur des membres de la FI et du NFP qui se battent chaque jour contre le budget Bayrou, pire que le budget Barnier, et qui va imposer de terribles coupes budgétaires dans le Finistère.
Nous remercions le Parti des Travailleurs pour son soutien à Pierre-Yves Cadalen et nous souhaitons que d’autres partis, associations, collectifs… se prononcent contre la diffamation et les diffamateurs en politique.
Communiqué du comité de Brest du Parti des travailleurs
Le comité de Brest du Parti des Ttravailleurs apporte son soutien à Pierre-Yves Cadalen, député LFI de Brest. Le président du conseil départemental du Finistère Maël De Calan, par ses accusations haineuses, entretient l’amalgame entre la défense du peuple palestinien et l’antisémitisme et le racisme. Dire « Halte au massacre du peuple palestinien, arrêt du génocide! »est considéré selon De Calan comme anti-sémite et porteur de haine raciale. Il y a plus de 48.000 morts à Gaza (essentiellement des enfants et des femmes) et un territoire détruit à plus de 80%. Et plus d’un millier en Cisjordanie. Pour le Parti des travailleurs, qui s’est prononcé depuis le début, pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza, pour l’arrêt des fournitures d’armes à Israël, personne n’a le droit de faire dire aux mots le contraire de ce qu’ils disent et salir ainsi un parti politique et ses militants. Le Parti des travailleurs considère pour sa part que la solution en Palestine viendra du peuple palestinien lui-même et se prononce pour une seule Palestine laïque et démocratique. Brest, le 21 janvier 2025
La France Insoumise du Finistère apporte son soutien au député Pierre-Yves Cadalen.
Par les mots qu’il a employés à l’encontre de Pierre-Yves Cadalen et de la France Insoumise, M. de Calan prouve s’il en est besoin qu’il ne se fonde pas sur la raison, comme il aime pourtant à le revendiquer, mais qu’il choisit de les diffamer par des accusations sans fondement aucun. Les Insoumis du Finistère sont aux côtés du député exemplaire – dans ses mots et dans ses actes au service du Bien commun – qu’est Pierre-Yves Cadalen, et lui apportent leur soutien sans réserve. À travers lui, c’est chacun des militants de LFI, mais aussi chacun des électeurs de Pierre-Yves Cadalen, que M. de Calan atteint. On ne gagne rien à recourir aux insultes ignobles, on ne fait, qu’ajouter à la confusion ambiante. Attitude irresponsable et dangereuse. Il est bien plutôt nécessaire « d’avoir des Notions justes pour bien juger de notre état présent » comme le rappelait J.J. Rousseau (Discours sur l’origine de l’inégalité, « Préface »).
Les diffamateurs pensent que la diffamation va fonctionner et flétrir leurs adversaires. Mais tout le monde peut vérifier que se sont des mensonges et que des médias honnêtes démontent leurs roueries comme le Monde Diplomatique qui a écrit un excellent article sur les mécanisme de la calomnie en politique : L’art de la diffamation en politique.
Ne pas citer les écrits ou paroles des personnes mais juste les accuser : c’est le fond de commerce de CNews, par exemple. Mais cette méthode est usée jusqu’à la corde et se retourne contre les diffamateurs car nous avons tous accès aux vraies interventions de Pierre-Yves Cadalen. Honte à Monsieur de Calan.
Le marché organisé par la confédération paysanne devant le CD ce vendredi 20 décembre, attirait l’attention sur les conditions appliquées à l’obtention du RSA. Tous les travailleurs veulent un revenu digne qui leur permette de vivre de leur travail. Les paysans et les paysannes sont allocataires du RSA parce qu’ils n’arrivent pas à dégager un revenu décent de leur travail. Pourtant ils sont bien agriculteurs-agricultrices exerçant une activité à plein temps. Et on sait ce que cela signifie pour un agriculteur. Le conseil départemental s’honorerait en mettant à l’ordre du jour une sécurité sociale de l’alimentation plutôt que ce coup de rabot sur une allocation précieuse pour tous ceux qui ne parviennent pas à vivre décemment, que leur travail n’y suffise pas ou que, pour quelque raison, ils soient dans l’impossibilité de travailler.
En mettant en œuvre la mesure conditionnant le RSA à 15h d’activité pour tous les allocataires du RSA, agriculteurs ou pas, le président du département les stigmatise et les désigne comme des profiteurs qui refusent le travail. C’est pour le moins mal connaître le problème. Au pire, c’est une manœuvre non dépourvue d’arrière pensée électoraliste. Et c’est une irresponsable mise en danger des gens déjà éprouvés par la pauvreté. Que sont devenues par exemple les 3000 personnes sorties du RSA que le président du conseil départemental se flatte d’avoir “réduits” dans sa politique du chiffre? Et leurs enfants ?
Faire de l’allocation du RSA un contrat, c’est abandonner toute politique de solidarité. Ce n’est plus une guerre contre la pauvreté, mais bien une guerre contre les pauvres, pour leur imposer un régime de travail obligatoire à n’importe quel prix, et sous le masque condescendant de la “moralité”. Pour notre part nous savons où est l’immoralité : dans cette effarante concentration des richesses qu’on tente de cacher derrière la mise au travail des pauvres.
Nous appelons donc l’ensemble des élu.e.s du département à prendre leur responsabilité en refusant l’application de cette loi. Il en va de la cohésion sociale et de la démocratie locale. Et de la solidarité.
Enfin, nous adressons un message de solidarité à l’ensemble des salariés de « Saupiquet ». 155 personnes perdent leur emploi, délocalisé en Espagne ou au Maroc. Ils sont désormais « sous l’eau » comme l’indique la banderole placée à l’entrée de la conserverie qui ferme définitivement ses portes. Bientôt au RSA ?